Dead Brides RPG
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(terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.

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Marquise de Merteuil
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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Lun 12 Avr - 20:18


Meeting Valmont, the gloomy cat.

Gregory, Joséphine & Merteuil ▬

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.

Depuis quelques années maintenant, la Marquise de Merteuil avait fait le choix d’occuper un hôtel particulier, en plein centre de l’île de la cité. Ce choix s’était imposé à elle selon de nombreux critères : la gestion d’une demeure spacieuse lui était une besogne insurmontable en ce qu’elle mobilisait de bien trop nombreuses interactions sociales ; la province éloignée où elle vivait la privait des foules de proies auxquelles son jeune vampirisme aspirait ; et, enfin, son ancienne demeure provinciale puait Cassiopeia et les souvenirs qu’elles avaient partagés.



Son choix s’était arrêté sur La discrète assez rapidement. La bâtisse était élégante, d’une architecture classique, et disposait d’un jardin colossal qui embaumait jusqu’aux fenêtres de sa chambre. C’était là un luxe parisien fort rare dont elle ne se voyait plus se passer désormais. Son personnel était limité au strict minimum ; elle ne connaissait pour la plupart d’entre eux pas leurs noms et se fichait totalement de leur extraction.

Elle les payait grassement dans le seul but de n’avoir jamais à leur parler et ne consentait à s’entretenir qu’avec sa gouvernante, Eden, dont elle supportait avec une grande bonté d’âme la continuelle diarrhée verbale.

Lorsqu’elle pénétra chez elle, en ce jour béni, accompagnée de son amante et de son tout nouvel esclave, la Marquise était de fort charmante humeur. Ce n’était pas tous les jours, après tout, qu’on avait le plaisir de ramener à la maison un chiot aussi doux et docile. Amusée comme rarement, elle l’avait promené, au bout de sa chaîne, dans de nombreux quartiers, le proposant aux caresses des passantes sous l’oeil désobligeant de Joséphine qui avait demandé plusieurs fois à prendre congé, chose quelle lui avait évidemment refusée.

En passant le pas de la porte, les trois êtres en peine furent accueilli par le miaulement mal aimable de Valmont.

Valmont était chétif, velu et toujours maussade. À peine plus haut qu’un lapin nain, il aurait été la risée du quartier si la vampire n’avait pas eu le bon goût d’en faire son premier et dernier Infant. Le chat disposait effectivement de deux canines démesurément longues qui, conjuguées à ses  oreilles de chauve-souris, lui donnait un aspect affreux que la Marquise était bien la seule à trouver charmant.

En le voyant, la Marquise, ténébreuse vampire assoiffée de sang qui faisait frémir jusqu’aux berceuses des nourrices, se précipita sur lui en lui minaudant des douceurs. Elle attrapa le petit chat noir, le serra contre elle et le caressa non sans manquer de vaciller sous ses ronronnements endiablés.

« Oh ma douceur, je t’ai manqué n’est-ce pas ? Toi aussi. Il ne s’est pas passé une seule heure sans que je n’imagine ce que tu faisais. Cette grosse gourde d’Eden ne t’a pas trop embêté ? EDEN, JE SUIS RENTRÉE. SOÛPER, POUR TROIS PERSONNES. Oh, tu ronronnes, mon petit coeur… Entrez. Joséphine, fais lui retirer ses chaînes, je n’ai plus envie de jouer. Montre-lui le salon bleu. Quoi, ving-sept souris ? Mais j’héberge donc le plus grand tyran d’Europe… Oh oui, tu m’as manqué. »



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Joséphine Beauregard
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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Lun 12 Avr - 22:46

Meeting Valmont
Gregory, Merteuil & Joséphine


Habituellement, Joséphine ne craignait pas le silence. Au contraire, elle l’accueillait comme un vieil ami. Pourtant, alors que le restant de cette tumultueuse journée s’était étalé, la situation humiliante de son ancien amant et l’humeur capricieuse de son actuelle amante l’avaient hélas forcée à affronter ses propres pensées. Et, notamment, à méditer sur le fait qu’un Nocturne venait de se damner pour lui épargner un avenir proche peu enviable. Quel idiot il faisait, lui qui aurait pu réclamer sa liberté… Il la plaçait dans une situation bien indélicate.

Fort heureusement, ils atteignaient la demeure de la Marquise. Si ce n’était pas là une vision qu’elle pouvait qualifier de réconfortante, son sens esthétique, lui, en était chaque fois ravi.

Les retrouvailles du chat et de sa maîtresse ne semblèrent pas l’émouvoir, habituée des lieux qu’elle était. Et puis... Elle appréciait Valmont, il était l'être le plus sympathique en cet endroit. Par réflexe, elle voulut adresser à Gregory une œillade amusée mais se souvint, au dernier instant, que les circonstances n’étaient pas les plus propices à une telle complicité. Face à ce constat, elle eut une moue contrariée. Sa journée avait été émotionnellement éreintante, pour elle qui n’avait au fond qu’un seul véritable désir : dormir.

Suite aux indications de la maîtresse des lieux et peu désireuse d’assister plus longtemps que nécessaire à ces démonstrations d’affection entre le félin et la créature, Joséphine osa finalement adresser à son ancien amant un regard appuyé. A présent qu’elle pouvait l’observer de près, le contraste avec l’homme qu’elle avait connu était tel qu’elle en éprouva un profond malaise. Peu habituée à ressentir ce qu’elle devinait être de la compassion, elle s’empressa de détourner les yeux et souffla :

- Suivez-moi, Gregory.

Sans même prendre la peine de vérifier qu’il marchait à sa suite, elle changea de pièce. Elle aborda au passage la dénommée Eden qui, visiblement habituée et pressée d’obéir aux ordres de la Marquise, s’approcha du vampire pour défaire la laisse qui pendait du collier qu’il portait toujours au cou.
Se retrouvant seule avec lui, l’humaine l’inspecta une nouvelle fois de son regard perçant et lui indiqua de l’attendre. Elle revint à peine une minute plus tard et lui donna des linges humides et parfumés, osant pour la première fois depuis leurs retrouvailles le toucher en pressant doucement sur son poignet.

Elle se détacha de lui après ce bref contact et le laissa se rafraîchir. Néanmoins, et puisque la pudeur ne l’intéressait guère, elle continua de l’inspecter du regard, sourcils froncés, comme si elle peinait à reconnaître les similitudes du Nocturne avec le souvenir qu’elle en avait gardé.
Finalement, le silence lui fut, une fois de plus, insoutenable. Elle reprit d’une voix qui avait perdu une grande partie de sa chaleur et de son accent londonien :

- Vous me surprendrez toujours, mon pauvre ami. Vous auriez pu obtenir tant de choses…

Elle parut hésiter à continuer. L’interrogation la plus évidente, Pourquoi ?, lui brûlait les lèvres. Elle jugea néanmoins plus sage de ne pas s’aventurer sur ce terrain là, pas dans l’immédiat.  
Cette fois-ci, elle n’eut pas la volonté de réprimer son soupir. Elle recula d’abord d’un pas comme pour s’imposer une barrière nécessaire et s’éloigna plus encore pour le guider dans une autre pièce.

- Le salon bleu, présenta-t-elle d’un ton sardonique en étendant une main pour désigner l’endroit.

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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 13 Avr - 12:49

Meeting Valmont, the gloomy cat.Son humiliation ne connaîtrait donc pas de fin. Il encaissa sans accorder le moindre regard aux passantes ni à leurs murmures qu’il percevait pourtant très bien. Son état les horrifiait autant qu’il les faisait rire, grand bien leur fasse. En outre, son visage était en apparence défiguré, la raison au soleil qui n’avait de cesse de l’éblouir et de le faire grimacer. Quant à ses haillons, ils contrastaient avec la toilette luxueuse de certaines femmes. Leur parfum entêtant gagnait ses narines, très vite suivi par la fragrance de leur peau blanche, laquelle incendia sa gorge. Mais la fatigue de l’esclave était bien trop grande pour lui accorder une réelle attention. Aussi, remercia-t-il la Marquise en silence : elle avait la bonté de ne pas trop tirer sur sa laisse d’acier.

Une fois chez sa propriétaire, il n’eut qu’un regard désintéressé pour le mobilier. Cet éclairage l’incommodait et contrastait avec la pénombre de la prison à laquelle il était habitué. Ses yeux voilés par la lassitude tombèrent sur l’être étrange à quatre pattes. Son sourcil droit s’arqua, trahissant sa surprise. Celle-ci fut néanmoins fugace et Gregory retrouva très vite son impassibilité. Qu’allait-on faire de lui, c’était là la seule question qu’il lui importait pour le moment. Il n’accorda pas même un regard à celle qui avait été, jadis, son amante. Il avait accompli son devoir, et cela devait en rester là.

Les ordres donnés, il fut bien heureux d’échapper à la voix stridente de la Marquise, qui n’avait de cesse de s’extasier devant les prouesses de celui qui ressemblait à un chat-souris. Suivant d’un pas lent et silencieux sa guide, il sursauta à l’intervention de la fameuse Eden. Par réflexe, il massa son cou puis grogna un léger remerciement qui n’avait typiquement rien d’humain. La Marquise de Merteuil n’éprouvait-elle donc aucune crainte à son égard ? L’idée lui arracha un rictus dédaigneux. Quelle menace, après tout, pouvait-il représenter dans cet état ?

Droit et immobile, les bras le long du corps, il attendit sagement. Lorsque Joséphine revint, il ne la regarda pas davantage et prit les linges. Ce ne fut qu’à son bref contact qu’il lui accorda de l’attention en glissant un regard neutre sur cette pression effectuée par sa main dont il se rappelait encore la douceur. Puis, l’ancien révolutionnaire se détourna pour effectuer une brève toilette devant un majestueux miroir accroché au mur. Pour la première fois depuis longtemps, il observa son reflet de chien battu et sale. Toute sa dignité semblait avoir disparu derrière cette barbe informe et mal entretenue. Ses cheveux n’étaient pas dans un meilleur état, plus longs que la normale. Lentement, Gregory essuya la crasse qui imprégnait ses traits beaucoup plus sévères que par le passé. Conscient de l’inspection qu’il subissait, il garda le silence et poursuivit sa propre inspection, non sans apprécier le contact tiède de l’eau sur sa peau tourmentée.

Enfin, son ancienne amante se décida à rompre le silence. Sans mal, il devina tout le malaise derrière ses pensées, car il se souvenait d’une jeune femme aimant dominer et assouvir sa curiosité dès lors qu’un être trop timide se taisait. Un rictus ironique apparut brièvement sur son visage, accru par l’adjectif qu’elle avait choisi d’employer.

- Probablement.

Son ton était rauque et d’une froideur nonchalante. Penser à ce qu’il aurait pu obtenir ne l’intéressait pas, encore moins avec cette marque douloureuse dans le dos. Il préférait songer au futur et aux nouvelles perspectives qui s’offraient à lui. Quel lien la Marquise entretenait-elle réellement avec la Dame vampire ? Etaient-elles amantes ou y avait-il davantage encore ? Gregory sentit le souffle hésitant dans son dos et releva pour la première fois, ses iris dénuées d’humanité vers Joséphine.

- Vous n’aviez pas à être mêlée à cette histoire. Maintenant mon existence est liée à la vôtre, triste ironie, vous m’en voyez navré.


Ses yeux tombèrent alors sur sa gorge. La réminiscence des baisers qu’il y avait déposés, de son odeur et de sa douceur enflammèrent avec virulence sa gorge au point qu’il dut serrer avec force les linges qu’il tenait encore dans ses mains. Se détournant du miroir, il ferma les paupières pour s’intimer au calme et à la sérénité. La paix et du sang, voilà tout ce qu’il réclamait en cet instant. Ledit salon bleu allait-il lui apporter l’un et l’autre ? Le mystère était entier.

- La Marquise,
déclara-t-il enfin en investissant la fameuse pièce porté par un maigre espoir, quel est son rapport avec cette chère Dame Cassiopeia ?


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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 13 Avr - 15:16


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Gregory, Joséphine & Merteuil ▬

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.

Les roucoulades amoureuses de la Marquise se faisaient entendre depuis le hall. Joséphine et Gregory apprirent donc, successivement, que Valmont aimait particulièrement écouter Verdi tout en dégustant son sauté de veau, qu’il ne supportait les caresses derrière les pattes ce qui était, évidemment, le signe d’une grande noblesse de coeur, qu’il dormait chaque nuit aux pieds de sa capricieuse Maîtresse et qu’il irait prochainement visiter une exposition d’art Nocturne dès qu’il…

« … fera un temps correct, ma douceur, tu sais bien ce que le soleil fait à ton magnifique pelage.. Ah, ça y est, il est libéré. Bien. Tu as l’air moins misérable, ainsi, encore que cette humeur livide jure considérablement avec la décoration minutieuse de ce salon. Passons. Asseyez-vous, enfin, nous n’allons pas rester plantés là comme de stupides humains. Sauf votre respect, mon Trésor.  »  déclara la Marquise qui venait d’entrer, suivie de près par son chat.

L’oeil mauvais, le félin sauta sur le dossier du fauteuil qu’occupa sa maîtresse. Il se lova contre son épaule et observa longuement le nouvel arrivant. La Marquise le caressait distraitement tout en fixant, elle aussi, Gregory, d’un oeil autrement plus intéressé. La moquerie qui animait ses traits jusqu’ici semblait avoir quitté, enfin, ses traits. Son regard pâle, presque blanc, cherchait dans la physionomie piteuse du vampire des réponses aux questions qu’elle ne posait pas encore.

Du bout des lèvres, elle prit la parole, d’un ton plus sérieux, presque grave :

« Tu me pardonneras -tutoyons-nous, nous sommes frères et soeurs après tout, que nous le voulions ou non- cette acquisition tempétueuse et cette humiliante promenade, il me fallait envoyer à notre terrible créatrice une vision rassurante, pour elle, de notre rencontre. »

Valmont, comme à chaque fois que la Marquise mentionnait Cassiopeia, baissa les oreilles et vérifia d’une oeillade pleutre si la vampire ne se dissimulait pas derrière eux. Courageux mais jamais téméraire, il se désolidarisa de son imprudente maîtresse pour sauter sur les genoux de Joséphine.

Eden, habituée à la venue de Joséphine, entra pour lui servir le thé. La Marquise la regarda faire en silence, perdue dans ses pensées. Une odeur de vanille bienvenue apaisa l’ambiance de la pièce. Valmont se pencha vers la tasse de porcelaine et, déçu de son contenu, grogna.

Cela sortit Merteuil de son état pensif. Elle attendit qu’Enden quitte la pièce pour reprendre :

« Je brûle de savoir pourquoi elle t’a infligé un pareil châtiment mais, avant toute chose, je ferai une bien terrible hôte si je ne te proposais rien à boire… »

Dans un sourire trop dérangeant pour ne pas être honnête, elle enfonça deux ongles dans la paume de sa main droite. Elle ne sembla pas une seule seconde se formaliser de la douleur qui devait pourtant être piquante. Quelques gouttes de sang perlèrent sur sa paume. Un sang sombre, ferreux, à l’odeur caractéristique très attirante du sang vampirique. 



Satisfaite des deux plaies qu’elle s’était infligée, elle tendit sa paume à Gregory avec douceur :



« Tiens, mon frère. »



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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 13 Avr - 17:11

Meeting Valmont
Gregory, Merteuil & Joséphine


- Vous le devinerez bien assez tôt, si ce n'est déjà fait, sourit Joséphine en réponse à la question du vampire, alors même que la Marquise les rejoignait finalement.

Elle prit place sans un mot de plus, consciente qu’il était temps de laisser les nocturnes converser. L’approche choisie par la française était… Surprenante.
L’humaine accueillit Valmont sur ses genoux avec son premier véritable sourire du jour. Elle n’accorda pas même un regard à Eden lorsqu’elle accepta la tasse de thé, trop occupée à caresser le chat sur le sommet du crâne. Comme pour apaiser la déception du félin face à la nature de la boisson, elle accentua ses caresses, ouvertement affectueuse avec ce drôle de vampire et s’effaça pour mieux laisser les deux nocturnes s’entretenir.

Et pourtant, elle écouta. Elle-même brûlait d’en apprendre davantage au sujet de Gregory. A mesure que les minutes passaient, elle faisait le terrible constat qu’il lui était de plus en plus difficile de reconnaître son ancien amant. Les souvenirs s’effaçaient pour laisser place à cette réalité étonnante. Pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, c’était là un constat qui la plongeait doucement dans sa redoutée mélancolie.

Fort heureusement, Joséphine pouvait toujours compter sur la Marquise pour interrompre ses réflexions de par son comportement. Une curiosité malsaine lui fit relever le visage pour mieux contempler les deux plaies que la vampire s’était infligée. Fascinée, elle reporta son attention sur Gregory et l’observa avec intérêt. La pudeur aurait exigé d’elle qu’elle détourne le regard, ne serait-ce que par respect pour les souvenirs qu’ils partageaient.

Mais, comme envoûtée par la tournure étrange que prenaient les événements, elle n’en trouva pas la volonté. Le vampire édenté se nourrissait, et c’était là une vision aussi dérangeante qu’attirante. Troublée, l’humaine rompit finalement cette transe réflexive en battant des cils. La gorgée de thé qu’elle prit eut le mérite de détourner son attention.

En bonne spectatrice, Joséphine s’intéressa finalement de près à son amante. De son regard calculateur elle la fixa, longuement, tentant de deviner ses intentions à l’égard de Gregory.

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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mer 14 Avr - 11:10

Meeting Valmont, the gloomy cat.Dans un réflexe d’obéissance – dont il se serait bien passé, l’ancien révolutionnaire s’exécuta mécaniquement et prit place dans un fauteuil. La sensation lui était devenue étrangère, au point qu’il en éprouva un certain inconfort. Gregory n’avait jamais connu la richesse ni le raffinement. Cet hôtel particulier semblait bien trop grand et luxueux pour l’être misérable et si peu distingué qu’il était. Pour la première fois, le maigre confort de sa ferme familiale lui manqua.

Les mains maladroitement posées sur les accoudoirs de son siège, le vampire attendit de savoir à quelle sauce il allait être mangé. Conscient des regards qu’on lui portait - fait dont il était coutumier, il releva son visage pour confronter celui de sa nouvelle propriétaire. Si Gregory nourrissait quelques doutes sur l’instabilité mentale de cette dernière, force était pour lui de reconnaître sa beauté implacable. Il émanait d’elle un charme dangereux.

- Je connais ma place, Marquise, rassurez-vous, répliqua-t-il dans un rictus sarcastique, votre rang est supérieur au mien et je suis votre humble obligé depuis quelques heures, la bienséance et ma chère maman voudraient donc que je vous vouvoie.

Pour accompagner ses paroles froides aux allures fatalistes, il inclina légèrement la tête en signe de respect. Gregory se méfiait suffisamment de ceux de sa race et des femmes pour se désolidariser de cette grande famille que représentaient les vampires. Après tout, ils ne lui avaient apporté que malheurs et désespoirs jusqu’ici. Quant à la mention de Cassiopeia, il serra les dents, le regard soudainement sombre.

- Rassurante ? répéta-t-il dans un grondement à peine voilé.

Les sourcils quelque peu froncés, Gregory fit abstraction de tout ce qui l’entourait pour focaliser son attention sur la Marquise. Puisant dans ses dernières forces, il chercha à pénétrer son regard et à le décrypter, bien curieux de connaître les intentions dissimulées de sa maîtresse. Ce calcul de sa part cachait forcément quelque chose.

- Vous n’êtes pas la seule.

Coupé dans ses réflexions, il posa un bref regard sur Joséphine qu’il n’avait jamais connue aussi silencieuse. A nouveau, un rictus de mauvaise grâce s’installa sur ses traits tandis que la marque dans son dos le lançait de nouveau. Mais, lorsque vint le terme « boire » dans cette phrase suspendue qui le mettait si bien en valeur, le monde sembla s’arrêter. Aussitôt il reporta son attention sur son hôte et plus particulièrement sur cette main élégante victime d’un assaut qu’il aurait bien aimé effectuer lui-même. L’absence de ses crocs se rappela à lui avec force, tandis que ses traits se figeaient dans un aspect animal. Les gouttes de cette couleur pourpre envoûtante l’appelaient. Elles l’appelaient tant et si bien qu’il se leva brusquement, sans porter attention à la scène ou à ses deux protagonistes.

D’une poigne rendue ferme par la faim, il porta sans attendre la main à ses lèvres quémandeuses et s’abreuva. La sensation était délicieuse et enivrante. Le soulagement se lisait sur ses traits tandis que sa voracité était perceptible dans la tension de ses muscles. Il eut le sentiment de retrouver une partie de ses forces. Son plaisir s’accrut lorsqu’il pensa à l’offense qu’ils étaient en train de proférer à l’encontre d’une des règles vampiriques : mais n’en déplaise à la Reine, le sang de la Marquise était un pur régal. Aussi, reconnaissant, il s’arrêta de lui-même, non sans un effort brutal. Les lèvres rubicondes, le vampire retrouva sa place sur le fauteuil, son regard encore fixé sur la main qu’il venait de quitter. La prison et Emilie l’avaient aidé à contrôler ses excès, en dépit de son jeune âge. La soif continuait de le tirailler néanmoins, sa gorge ne pouvant connaître le repos. Aussi, convoqua-t-il l’image de la Vampire si méprisée pour se maîtriser.

- Votre sang est délicieux, Marquise.


Une appréciation dite sur le ton de l’humour afin de remercier l’acte de générosité. Mais il savait lui devoir une réponse autrement plus intéressante pour elle, quoi qu’il doutât fortement de ce dernier point.

- J’ai bien peur de vous décevoir. Si mon châtiment n’est point banal, mon histoire en revanche l’est bel et bien.

Un soupir sonore et résolu s’échappa de ses lèvres. Puis, il conta sur un ton désabusé et nonchalant :

- J’ai donné mon cœur à une humaine, ce qui a provoqué la colère de ma créatrice. Pour me punir de ma trahison, elle a requis une audience auprès de sa Reine. Refusant de me rendre ou de me séparer de la femme que j’aimais, nous avons été traqués par cette chère Lady Agnès. Vous connaissez la suite, Marquise. Mon châtiment fut de voir ma fiancée brûler vive et on me retira mes attributs de vampire par la sorcellerie.


Il afficha son sourire édenté, une lueur de folie vengeresse dans le regard. Dissimuler ses intentions ? L’esclave n’en avait cure.  

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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Jeu 22 Avr - 22:54


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Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
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La réponse de Gregory face à sa proposition de tutoiement la fit grimacer. Elle ne savait pas -la Marquise n’avait jamais été très douée pour lire les émotions des êtres qui l’intéressaient peu- s’il s’agissait là de flagornerie ou de fatalité. Dans le doute, elle jeta un coup d’oeil à Joséphine qui était malheureusement trop occupée à octroyer au chat des caresses qu’elle était payée à offrir à la vampire.

Arquant un sourcil, elle avait observé la satisfaction évidente qu’un tel repas procurait à l’édenté. Elle fut admirative de la force de volonté qu’il mit à s’arrêter. Il lui arrivait encore, de trop nombreuses fois, de tuer des victimes qu’elle voulait préserver par ce qu’elle appelait un « excès d’enthousiasme ». La Marquise manquait cruellement de maturité, en ce domaine comme en bien d’autres.

« Je vous remercie, c’est un compliment que j’ai de trop rares fois l’occasion d’entendre » répondit-elle, presque mondaine.

Lors du récit, court mais intense, de Gregory, la Marquise s’enfonça dans son siège. Elle se demanda si la sorcellerie en question venait de l’amie dont Cassiopeia parlait, parfois. Les sourcils froncés, songeuse, elle resta quelques secondes silencieuses avant de porter à nouveau son regard si le vampire.

La faute que Cassiopeia avait punie était digne de dégoût, évidemment. Aimer une humaine relevait de la bêtise crasse ou du mauvais goût. Portant sa propre main à ses lèvres, elle récupéra le sang qui s’en échappait encore. Les plaies se refermèrent alors avec une rapidité satisfaisante. Valmont miaula, réclamant plus de caresses à Joséphine, ce qui eut le mérite de sortir la Marquise de ses pensée.

« Rassurez-vous, ce ne sont pas les flammes qui tuent, sur un bûcher conventionnel, mais la fumée qu’elles dégagent. Votre coup de coeur malheureux a certainement péri d’asphyxie. C’est une mort plus enviable. »

Elle semblait persuadée que ces paroles étaient particulièrement réconfortante et se fendit même d’un sourire.

« Plus enviable, dans tous les cas, qu’une existence sans crocs. Je reconnais bien là, la sublime cruauté de Cassiopeia. Elle a toujours eu ce goût très anglais pour le spectacle macabre. Cela rend ses conversations charmantes mais ses châtiments... Douloureux. »

Son sourire s’était mu en une moue boudeuse. Le souvenir de la vampire renforçait la grande instabilité de son caractère puéril. La perte de sang, même modérée, amplifiait plus encore cet état électrique. Elle avait faim, désormais, mais ne s’en rendait pas compte. Elle prit le tiraillement qui tendait ses organes pour de l’excitation.

Elle posa une main sur le genou de Joséphine, sans la regarder.

« Nous ne sommes, elle et moi, pas non plus dans ce que nous pourrions nommer une relation de vassale à suzeraine pacifiste. Sa mise en échec serait... Pour moi une profonde source de satisfaction » expliqua-t-elle d’une voix tremblante, son autre main posée sur son coeur.


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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Ven 23 Avr - 15:55

Meeting Valmont
Gregory, Merteuil & Joséphine


Le commentaire de Gregory au sujet du sang de la Marquise lui fit froncer le nez. Pour avoir déjà goûté son propre sang, le souvenir qu'elle en gardait suffisait à l'écœurer et à lui faire redouter une expérience similaire.

Le récit du vampire fut donc une distraction bienvenue. Et une véritable surprise, pour elle qui l'avait connu autrefois. Son ancien amant avait toujours eu le cœur tendre et les manières agréables, pourtant Joséphine n'aurait jamais imaginé qu'il puisse un jour se retrouver empêtré dans de telles intrigues... Pour une histoire de cœur. La lueur de folie qu'elle apercevait dans son regard la gêna. La captivité avait fait de cet homme un bien triste Nocturne.

La jeune femme reporta son attention sur Valmont, qui continuait de réclamer son attention. Elle eut envers le félin un regard affectueux, et lui fut reconnaissante de l'avoir sortie de ses pensées. Elle continua à lui donner des caresses, mais continua de fixer Gregory avec une attention qui frôlait la fascination.

Les remarques de la Marquise lui firent d'abord esquisser un sourire. Parfois, le décalage entre ce que la française considérait comme du réconfort et l'effet que ses paroles produisait sur autrui l'amusaient. Puis, elles l'intriguèrent. L'aristocrate mentionnait Dame Cassiopeia presque chaque fois qu'elle prenait la parole, et pourtant... Sa dernière phrase la laissa songeuse. Alors, plutôt que de s'interroger plus longuement sur le lien fort complexe qui unissait la vassale et la Dame, Joséphine s'intéressa de nouveau à son ancien amant.

Le pauvre succombait aux tentations de la vengeance. Même en sa condition d'humaine, elle sut que c'était une folie de plus de la part du vampire. Son impulsif ancien client ne serait pas victorieux, pas plus que lors de sa première confrontation avec la Reine des vampires. Quelques années plus tôt, elle aurait sans doute tenté de le dissuader.

Incapable de réfréner sa curiosité et de garder plus longuement le silence, elle intervint :

- Qui aurait cru que je vous quitterais humain pour mieux vous retrouver Nocturne. Combien de temps avez-vous vécu la captivité, Gregory ? Quand avez-vous été transformé ?

Sur cette dernière phrase, elle plaça une insistance qu'il lui connaissait bien. Ce ne fut qu'alors qu'elle sembla remarquer la main de la Marquise sur son genou et qu'elle y accorda un regard.


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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 27 Avr - 9:03

Meeting Valmont, the gloomy cat.Face aux paroles de la Marquise, qui ne lui apportèrent aucun réconfort cela va sans dire, l’ancien révolutionnaire demeura stoïque, aussi imperturbable que le marbre, en apparence du moins. A l’intérieur, en revanche, différents ouragans se multipliaient. Ses iris brillaient d’une lueur sombre. La colère, la soif, l’envie de vengeance se déchaînaient en lui avec violence. Il entendait, pire il comprenait enfin que Lady A. ne lui avait pas menti : la Marquise adorait sa suzeraine, et pourtant, il percevait comme des relents de rancœur dans sa voix. Elle ressemblait, en cet instant, à une enfant aussi capricieuse que boudeuse, qu'on avait délaissée pour un autre jouet. Ce fut là la conclusion qu’il tira des informations de la vampire. Ses espoirs étaient par conséquent ô combien risqués. Mais qu’avait-il à perdre désormais ?

- Seriez-vous en train de me proposer une alliance, Marquise ?

Un rictus mauvais glissa sur les lèvres de celui qui réclamait une folle vengeance.

- Que souhaitez-vous concrètement ?

Car les mises en échec possibles étaient nombreuses et Gregory se méfiait suffisamment pour vouloir s’imprégner des réels sentiments de la vampire esseulée. Sa vendetta ne devait connaître aucune faille. Si l’amante était aussi conquise qu’elle le laissait suggérer, alors les graines de la trahison seraient très vite semées. La fin, disait-on, justifiait les moyens. Or, il n’y avait d’autres fins possibles que la mort de Lady Agnès et la souffrance de « leur » Dame. Toutes deux devaient payer, chacune à leur échelle. Cette fois, ce n’était pas sa survie qui en dépendait, ni même son honneur mais plutôt sa rédemption. Madeleine avait péri par sa faute sans un mouvement de sa part, pas même un cri…

Une étincelle narquoise survint alors dans son regard lorsque son ancienne amante se résolut enfin à prendre la parole. Sa curiosité avait été piquée, il le savait, mieux encore, il l’avait attendue. Lentement, le vampire tourna son visage vers elle. Ses yeux, tout d’abord, tombèrent sur la main possessive de Merteuil avant de venir se lover avec froideur dans les iris de Joséphine. De toute évidence, il n’était pas le seul à avoir changé. Etait-elle captive ? A cette simple pensée, la douleur dans son dos se raviva avec violence, le contraignant à grimacer. Ses phalanges se serrèrent et se desserrèrent plusieurs fois dans une vaine tentative de contrôle. Les mots d'Azazel lui revinrent, tel un écho lointain. Un jour, il devrait cesser de se mettre dans de tels draps !

- Qui aurait cru que je vous quitterais, oscillante chez les humains, pour finalement vous retrouver chez une Nocturne, sans vouloir vous offenser Marquise, répondit-il d’une voix aigre sans un regard pour leur hôte. La mort est faite de surprises, chère amie.

A nouveau, il eut ce rictus édenté. Il ne fallait toutefois pas s’y tromper, Gregory ne nourrissait aucune rancœur envers son ancienne rose, bien au contraire. Seulement, son amertume et son cœur brisé l’avaient rendu imperméable à la beauté, la flatterie, la douceur et même l’amitié. La présence de Joséphine suscitait en lui surprise, incompréhension et inquiétude, mais pour le moment, de ces trois émotions il n’avait cure. Ses propres espoirs de revanche étaient bien trop sonores pour laisser place à tout sentiment futile.

- Ma créatrice a cru bon de m’étreindre durant l’année 1793, juste après la prise de pouvoirs des Nocturnes. Quant à ma captivité …


Il ravala un ricanement puis soupira, conscient de l’attention de ces dames. Finalement, seule l’indifférence du chat-souris lui semblait sympathique.

- … elle a, pour le moment, duré quatre années. Une charmante période, je vous assure.

Naturellement, il manqua de lui retourner la question. Heureusement pour lui, il n’était pas fou, ni même inconscient – non, mesdames. Aussi préféra-t-il reporter toute son attention vers la Marquise. Après tout, il y avait des affaires bien plus urgentes que sa vie passée.

- Et maintenant, Marquise, quelles sont vos directives ? interrogea-t-il sur un ton similaire à celui qui s’apprête à partir au combat.



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Dernière édition par Gregory Hunston le Mer 28 Avr - 13:57, édité 1 fois
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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 27 Avr - 18:00


Meeting Valmont, the gloomy cat.

Gregory, Joséphine & Merteuil ▬

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.


Le vampire se désintéressa totalement de l’échange entre Joséphine et l’édenté, leur passé commun ne l’intriguait plus assez. Elle avait senti -son flair dans ces affaires datait de sa libertine existence humaine- qu’il s’agissait d’histoires de coucheries et c’était bien là la cadette de ses préoccupations. Joséphine était une prostituée, s’intéresser à toutes ses passes aurait été chronophage.

Elle les laissa donc deviser, le menton appuyé sur une main, visiblement pensive. Cette rencontre était excitante, pleine de promesse, mais il allait falloir se montrer modérés et patients. Elle ne connaissait pas Gregory et Cassiopeia était une ennemie absolument redoutable.. Elle finit par cligner des yeux, lassée par leur babillage.

« Ne nous hâtons pas, cher frère, ce serait courir à notre perte. » temporisa-t-elle en s’humectant les lèvres.

À quelques couloirs de là, on entendit la grosse voix d’Eden qui devisait avec une employée de cuisine. Ce grognement hagard sembla rappeler à la Marquise qu’elle avait faim et qu’il lui était nécessaire de se nourrir après avoir si généreusement offert de son sang.

Elle écouta leur discussion d’une oreille discrète, ouvrant de grands yeux outrés lorsqu’Eden mentionna que, loin d’être un psychopathe, le « bon roi Gearalt » avait juste un sens de la fête « atypique ». La marquise hocha la tête, comprenant mieux pourquoi Éden appréciait sa place ici et se promit silencieusement de l’offrir en pâture aux Jeux Cruels lorsqu’elle se ferait plus vieille, afin qu’elle saisisse toute l’envergure de l’humeur festive du couple royal.

« La seule chose que tu dois savoir, pour l’instant, c’est que nous sommes animés d’un dessein vengeur commun et que, si nous nous entendons suffisamment pour cela, nous devrions réussir cette entreprise risquée. Nous disposons d’atouts complémentaires. Je connais cette putain spectaculaire plus que quiconque -quoi qu’elle en pense- et tu... As l’air totalement inoffensif. Elle ne se méfiera pas de toi » expliqua-t-elle dans un sourire qui était réellement doux.

La poigne qu’elle imposait au genou délicat de Joséphine s’amollit ; trop jeune encore pour maintenir son énergie après un tel don, la marquise fatiguait. Elle cligna des yeux et détendit sa nuque.  L’adolescente capricieuse qui régissait sa personnalité avait besoin d’une sieste, ou de sang.

« Cette barrique sans charme d’Eden va te montrer ta chambre, ami. Fais toi porter ce que tu souhaites dîner -il doit rester un bras sanglant de boucher, coupé ce matin- et sois ici chez toi.  Mais ne sors pas. Pas pour l’instant. Mûris ta vengeance, définis-en les contours et nous en parlerons lorsque je serai reposée. L’excitation m’épuise comme une enfant » bâilla-t-elle en se levant.

Debout face à Joséphine, elle papillonna des yeux, attendant qu’elle ne se lève pour la suivre.


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   (terminé) [Grego / Josie / Merty] Meeting Valmont, the gloomy cat.  Empty() Mar 27 Avr - 19:18

Meeting Valmont
Gregory, Merteuil & Joséphine


Les efforts de contrôle que dut faire le vampire intriguèrent Joséphine, qui inclina la tête pour mieux le fixer. La prise de la Marquise sur son genou semblait l’indisposer. Il n’était pourtant plus un naïf révolutionnaire plein d’espoirs.

L’aigreur de Gregory à son égard lui fit hausser les sourcils. Son ancien ami et amant était bien contradictoire, en ce jour de retrouvailles. Lèvres pincées, elle écouta le restant de ses réponses. Par un hasard qu’elle trouvait amusant, il avait été Étreint peu de temps avant qu’elle ne soit vendue au Palais des Plaisirs. Ce simple fait suffit à égayer son expression. Elle reprit cependant son silence méditatif lorsqu’il se tourna de nouveau vers leur hôte.

Se désintéressant des idées de revanche des deux vampires, la prostituée perçut néanmoins la fatigue de son amante. Elle devina alors que la conversation était sur le point de prendre fin et se hâta de savourer ses dernières gorgées de thé.

Consciente que la vampire l’attendait, elle souleva avec toute la délicatesse dont elle était capable Valmont qui s’était plu à rester sur ses genoux et, une fois debout, le laissa regagner le siège.

Avant de suivre la Marquise, Joséphine accorda un nouveau regard à l’esclave. Un sourire étrange recourbait le coin de ses lèvres. Elle caressa l’une de ses joues avec lenteur pour s’assurer d’avoir son attention, daignant finalement lui parler d’une voix doucereuse de neutralité :

- Les circonstances sont différentes, cher ami, mais comme toujours tu te poses trop de questions. Pour l’heure, suspends ta méfiance et profite de ce confort qui t’est si généreusement accordé.

Son pouce effleura la lèvre inférieure du vampire, en une ébauche de tendresse. Elle laissa néanmoins retomber son bras après deux respirations et recula pour mieux accrocher son regard.

- Nous aurons l’occasion de discuter plus longuement, promit-elle. Je suis navrée pour cette décision que tu as prise aujourd’hui, mon impulsif supplicié.

La jeune humaine quitta finalement la pièce sans un mot de plus et rejoignit l’affamée Marquise et sa chambre.

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