Dead Brides RPG
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[Arsiliann & Gregory] Once upon a dream

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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Lun 12 Juil - 12:16

Once upon a dream"Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre."Les jours défilaient et, avec eux, cette même interdiction de sortir. Gregory étudiait du mieux qu’il pouvait les intentions de Merteuil, mais également celles de Joséphine dont il peinait à comprendre la présence régulière en ces lieux. Certains jours, elle paraissait bien pâle et pourtant, rien ne laissait présager sur ses traits un quelconque malheur. La prostituée était-elle prisonnière ou simplement opportuniste ? L’un dans l’autre, la conclusion était la même : il s’était fourvoyé comme un imbécile à vendre son âme dans l’espoir de … de quoi ? Pourquoi diable (sans jeu de mots) avait-il agi de la sorte ? Par stupidité, probablement. Une chose était néanmoins certaine : les femmes causaient sa perte et toutes étaient filles du diable. Le prisme de la morosité et de la colère avait, cela va sans dire, encore de merveilleux jours devant lui car l’ancien forçât n’était pas près de retrouver confiance et espoir. Renoncerait-il pour autant à sa quête ? A l’évidence, non.

Cette nuit-là, le vent se déchaînait, tonitruant, avide d’on ne savait quoi. Il semblait marteler des murmures de colère, balayant tout ou presque. A sa fenêtre – qui ne portait pas de barreaux tant elle surplombait le sol et qu’il fallait être bien fou pour espérer s’échapper de cette prison dorée sans se fracasser le cou – Gregory observait le ciel sombre, las. Ses pensées vagabondes allaient et venaient, tourmentant son esprit et asticotant sa soif. Sa gorge lui brûlait et ses mains ne cessaient de ceinturer ses genoux pour canaliser le monstre en lui. Le visage de Madeleine dansait devant ses iris tandis que le rire de Lady Agnès vrombissait à ses oreilles. D’un instant à l’autre, les beaux traits de sa fiancée brûleraient et elle crierait, suppliant la Reine des Vampires mais aussi Gregory de mettre fin à son supplice. Le vampire serra ses dents dépourvus de crocs, grogna sourdement et appela de nouvelles images susceptibles de le bercer : Lady A. à genoux, humiliée à ses pieds, par exemple.

Le dos finalement contre le rebord de sa fenêtre ouverte, il se laissa partir vers des songes qui ne le reposeraient pas, mais qui lui éviteraient de réfléchir à l’incendie régnant dans sa gorge. Les voix d’Agnès, d’Azazel, de Merteuil et de Madeleine lui parvenaient, sous différents aspects, créant un chaos qui ne pouvait que renforcer sa volonté de vengeance et ses convictions. Qu’importait le prix à payer, il n’avait désormais plus rien à perdre.
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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Ven 30 Juil - 5:48



Once upon a dream

Avec @Gregory Hunston
So sleep tonight,
In idle dreams
The pain will drown
Your silent screams


La bicoque semblait totalement hors contexte en ce minuscule bosquet d’arbres aux abords de la grande ville française. Et pourtant, de l’extérieur, rien n’y paraît, tant le bosquet est agité par les forts vents. Une journée venteuse, comme elle les appréciait. Nuageuse, peu de soleil. Le vent a toujours été très enivrant pour elle. Si les sorcières sont les filles du vent, Arsiliann est de loin une fille à papa. Elle devrait probablement virevolter un peu partout, profiter des vents ascendants et descendant pour se déplacer, mais il y a beaucoup de moyens pour se déplacer. Dont un qui n’implique pas de sortir de la bicoque. Couchée sur une paillasse à même le sol, elle fixe les volutes d’encens s'élevant vers le plafond. Son souffle les agite doucement. Elle en apprécie les formes, mais elle est surtout concentrée sur les vents extérieurs et sur les animaux qui se baladent à l’intérieur des murs de la ville.

Emprunter l’esprit d’un animal est nettement plus aisé que celui d’un humanoïde. L’esprit humanoïde peu importe leur variété est complexe et épuisant. L’esprit de la plupart des animaux est assez simple. Manger et éviter de se faire manger la majeure partie du temps. Se reproduire, aussi. Son esprit complexe de sorcière peut donc s’y insinuer et profiter que les animaux sont partout pour espionner les nocturnes civilisés. Évidemment, il y a parfois quelques inconvénients, comme si l’animal se fait bouffer, le réveil est violent. Et il ne faut pas y rester trop longtemps, sinon certaines habitudes résiduelles persistent quelques jours. Comme tenter de se nettoyer les antennes quand on a passé trop de temps sous l’exosquelette d’un grillon.

Dans la cabane, elle ferme les yeux et se concentre davantage. Elle suit la direction des vents, la direction des brises, s’insinue par la moindre entrée d’air. De toute évidence, les animaux sont cachés. Peut-être que les vents sont trop forts. Évidemment, tout ce qui vit se trouve près du sol, mais elle préfère généralement les oiseaux, ou les insectes volants. Mais aujourd’hui, ils sont immobiles. Elle suit un courant d’air ascendant et perçoit quelque chose. Quelqu’un, plutôt. Quelqu’un rêvasse. Elle se concentre davantage, pour percer cette rêverie. Dans la masure, le visage de la sorcière se détend, sa respiration se fait plus lente, les battements de son coeur s’espacent. Elle a changé de plan. Elle avait l’intention d’espionner des nocturnes, mais il se trouve qu’un esprit rêvassant a capté son attention. Son esprit suit les vents, glisse sur la peau du rêveur éveillé et lentement, s’insinue dans son rêve. Elle manipule quelques aspects, pousse l’esprit du rêveur vers un environnement onirique plus agréable pour elle. Les sons, les voix qu'entend Grogory se fondent dans une symphonie nettement plus forestière, sauvage. Les grillons qu’elle entend, de sa cabane, le vent dans les feuilles, la clapotis d’un minuscule ruisseau.

Mais c’est un esprit humain, du moins le croit-elle tout d’abord, complexe, avec beaucoup de rancoeur, de regrets, de remords, de colère. Beaucoup trop de violentes émotions pour pouvoir le conquérir de force. Elle ouvre donc une porte dans son esprit. Une porte qui le mènera vers elle. Parmi les visages qu’il voit, mais dont elle ne distingue que les formes fantomatiques, elle ajoute une fougère au décor, puis une branche d’arbre le long d’un mur. Une rigole vers la porte ouverte. Elle lui fait entendre le chant d’un rossignol qu’elle fait voleter près de la porte onirique. Une porte vers l’extérieur, vers la vie sauvage. Une silhouette indistincte à son esprit prend la forme d’un colibri laiteux et vrombit rapidement vers l’extérieur. Dans le champs de vision gauche de Gregory, une grande aigrette, d’un blanc immaculé, traverse paisiblement la pièce, s’arrête sur le pas de la porte et lisse ses plumes.

- Viens, appelle la voix, de partout à la fois.

La grande aigrette fait quelques pas de plus, puis déploie ses ailes avant de s'envoler de l’autre côté de la porte. Il vente toujours, à l’extérieur, mais il semble qu’il y fait soleil. Une légère brume lèche la pas de la porte et une odeur d’humus humide et de fleurs au parfum délicat et subtile. Une invitation paisible qui appelle à la sérénité.
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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Dim 15 Aoû - 11:34

Once upon a dream"Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre."Les bras du Seigneur des démons l’encerclaient tandis que la Marquise tenait dans sa main une longue laisse de cuir encerclant son cou. Elle tirait, Azazel également. Le rire mesquin d’Agnès virevoltait autour de lui, accompagné des supplications de Madeleine. Lui était bien en peine, immobile et vibrant d’une colère aussi noire que profonde. Que n’aurait-il pas donné pour connaître le silence, s’écrouler dans les bras qui le soutenaient alors et qui ne souhaitaient que sa damnation, entière et dévouée. Mais le fils du Diable devrait encore attendre car à sa haine, il n’échapperait pas non plus. Non, il n’était qu’un geôlier parmi tant d’autres, un de plus. Les heures semblaient s’écouler si longuement alors. Ses tourments paraissaient plus bruyants que jamais quand soudain, il perçut des sons nouveaux, des sons inédits et qui tranchaient étonnamment avec ceux de ses souvenirs. Le bûcher, sous ses yeux, se métamorphosa cédant sa place à l’ébauche d’un bois plongé dans l’ombre. Gregory fronça ses sourcils, méfiant et s’attendant à un nouveau tour du Prince. L’étau autour de son cou et de son corps se desserra, ce qui ne le rassura pas le moins du monde.

Plissant ses yeux, il pouvait observer la nature apparaître progressivement dans ses songes. Les voix se faisaient de plus en plus lointaines, remplacées par des chants d’oiseau qu’il abhorrait désormais. Eux goûtaient à une liberté sans limite, pas lui. Eux pouvaient voler de leurs propres ailes, pas lui. On le prenait pour un idiot. Pensait-on vraiment qu’il pourrait tomber dans un piège aussi grossier ? La magie d’Azazel venait une fois de plus de le transporter loin de sa chambre, dans un lieu bucolique de toute évidence. A quel jeu lui ferait-il jouer cette fois ?

La porte lui apparut finalement et le vampire l’observa, sur ses gardes. Elle baignait de lumière, jusqu’à l’aveugler. L’aigrette passa devant lui, s’envola, tentatrice. Les odeurs changeaient également autour de lui et ne firent que confirmer ce qu’il pensait avoir compris : on l’avait mené dans un lieu inédit pour le perdre, encore. Mais il n’était pas question de s’y aventurer et de jouer le rôle qu’on lui avait de nouveau attribué. L’injonction le surprit en ce qu’il s’attendait à entendre la voix du fils du Diable. Elle le transcenda bien qu’il la repoussa vite, fortement décidé à ne pas succomber à l’énième attraction démoniaque.

-  J’ignore ce que vous cherchez, Azazel, cria-t-il d’une voix tonitruante en cherchant l’Ombre, mais cela ne fonctionnera pas cette fois ! Vous pouvez garder vos appâts et vos pièges pour quelqu’un que ça intéressera !

L’ancien forçât, les poings serrés de contrariété, s’en retourna ensuite, le dos voûté vers le chemin opposé à cette porte mystérieuse. Il avait assez donné. Son pas était ferme, rapide et terriblement bougon. Pourquoi tous souhaitaient-ils donc le piéger ? N’avaient-ils donc pas d’autres victimes à importuner ?

La sérénité ? Un luxe destiné à ceux qui peuvent se l’offrir.

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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Lun 16 Aoû - 6:27



Once upon a dream

Avec @Gregory Hunston
So sleep tonight,
In idle dreams
The pain will drown
Your silent screams


Il n’y a pas d’ombres. Du moins, ce ne sont pas celles d’Arsiliann. Certes, il y en a, parce que tout lieux à ses ombres, mais elle n’en a pas le contrôle. Ce ne sont que des ombres d’images. Des ombres imaginaires. Des représentations d’ombres dans une image mentale. Des images créées par Gregory pour la plupart. Elle sait exactement ce qu’elle a ajouté. Et les ombres n’en font pas partie. Du moins pas du côté de cette porte. Azazel ? Grands dieux… il la prend pour un démon ? Le pauvre. Elle hésite. L’image de la porte vacille, se déforme durant quelques secondes. La magie d’Arsiliann est différente des illusions malsaines des démons. Ce que Gregory vit, en ce moment, n’est qu’un rêve. Un joli rêve, voulait-elle lui offrir, mais il semble se méprendre sur l'origine de ce rêve.

- Je ne suis pas le Seigneur Démon, dit la voix. Il y a un bref silence. Je ne suis même pas un démon. Le grincement de la porte se fait entendre, la lumière ensoleillée s’affaiblit. Je ne cherche ni à te piéger, ni à t'appâter. Un colibri silencieux se faufile dans l’ouverture avant que ne retentisse le claquement modéré de la porte. Enfin, peut-être un peu, mais ce n’est pas un piège. Nous pouvons rester dans ton environnement si tu préfères.

Ce sera un peu plus difficile pour elle de garder sa concentration dans un lieu aussi fermé, elle qui préfère les grands espaces, mais c’est possible. Tant que son sommeil perdure. Son esprit s’est déplacé, mais son corps physique n’a pas bougé. Le colibri volette dans la pièce, longeant les murs, s’arrêtant pour lever la tête et observer autour de lui. Commencer petit, pour s’habituer et prendre ensuite de l’espace. Après tout, elle se trouve dans les pensées et les rêves de Gregory. Elle n’est pas chez elle. Outre le colibri, tout ce qui émane d’elle a disparu. Les chants d’oiseaux, les bruits d’une clairière calme, les feuilles, les fleurs, la brise, tout s’est atténué et s’est évaporé.

- Voilà. Tu es chez toi. Je suis navrée, peut-être me suis-je imposée avec trop de fougue ? Généralement, personne ne fait vraiment attention, s’excuse la voix.

Une voix qui n’a plus rien de mystique, outre la difficulté à en reconnaître le genre et si on oublie le fait qu’elle semble émaner d’un minuscule oiseau pâle aux yeux sombres, qui semble explorer les lieux.

- Tu as une prison fort civilisée, dit le colibri avec un dédain évident. Ça semble plutôt confortable, ajoute le minuscule oiseau, tu peux ouvrir la fenêtre et sentir le vent.

Elle ressent sa méfiance et sa colère. C’est agressif. C’est violent. Le colibri se désintéresse des lieux physiques et s'intéresse plutôt à l’esprit qui le lui partage. Du moins, à sa représentation onirique, parce que le corps physique se trouve toujours au même endroit.

- Je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un en transe à cette heure. Et surtout pas ici.

De plus près, et parce qu'un colibri est supposé vrombir, Gregory peut entendre le bourdonnement de l’oiseau. Mais ce n’est évidemment que l’idée qu’il se fait du vrombissement du colibri.

- Tu peux m’ordonner de partir, tu sais. C’est ton rêve. Tu peux aussi te réveiller. Mais ce serait préférable que tu me demandes de partir avant de te réveiller. Dans le cas contraire, tu risques d’être un peu nauséeux. Le colibri semble avoir une hésitation. Ou plutôt une migraine. Tu n’es pas humain, constate le colibri avec un intérêt certain.

Un nocturne tourmenté. Où se trouve-t-elle, déjà ? Ah… oui. Les Nocturnes ne sont-ils pas supposés être les tourmenteurs ? Elle ne les comprendrait jamais… elle n'est pas du genre à tourmenter ou à emprisonner. Elle préférait tuer. Comme ça, pas de mauvaises surprises.
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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Lun 16 Aoû - 9:19

Once upon a dream"Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre."Un joli rêve ? Il ne rêvait plus depuis longtemps. Tout juste songeait-il, espérait-il, méditait-il et toutes ces formes de « rêveries » n’avaient qu’un seul et unique point d’ancrage : la vengeance. Elle seule importait, elle seule lui octroierait le repos qu’il désirait tant. Le reste n’avait pas d’importance, le reste n’existait pas. Il vivait en cage, c’était là sa seule réalité et celle qu’il avait fini par connaître la mieux.

Lorsque la voix mystérieuse rectifia ses accusations, l’ancien forçat eut un sourire mauvais, un rictus empli de dédain. Il se sentait réellement pris pour un idiot et qui irait le lui reprocher après ce qu’il avait traversé. Azazel souhaitait faire de lui un prédateur et voilà qu’il lui envoyait un colibri entouré de feuilles, de lumières et de pièges en forme de porte. Décidément, il ignorait qui de tous était le plus fou. Lui ? Merteuil ? Joséphine ? Azazel ?

Il s’adossa contre le mur de ses songes, qui ressemblaient davantage à une cage qu’à un habitacle, loin de la réalité que lui offrait la Marquise. L’oiseau était toujours là et sa présence agaçait le vampire.
« Tu es chez toi. »
Cette fois, il ricana ouvertement. Son chez-lui était bien loin et jamais il ne le retrouverait. La ferme de ses parents avait toujours représenté un havre de paix et celui-ci lui était désormais refusé, pour le mieux d’ailleurs car qui voudrait d’un vampire pour fils ? Gregory ne rétorqua cependant pas. Le silence le protégeait des manigances qu’il semblait constater. Mais voilà que le piaf s’amusait à critiquer et même à faire de l’ironie. Depuis quand est-ce que les oiseaux parlaient ? Il devenait fou.

Le colibri continua, bavard. Trop bavard même. Le vampire se renfrogna davantage, perdant littéralement patience, quand soudain l’oiseau fut pris d’une révélation qui dépassait tout entendement. Gregory applaudit.

- Quelle perspicacité, railla-t-il avec aigreur, bravo, réellement bravo ! Ce petit moment descriptif est-il terminé ou bien ces vrombissements stupides vont-ils encore continuer ? Si on en venait au fait, hein. Qu’est-ce que vous m’voulez ?

Question familière. Quant à l'identité mystérieuse, il se refusa à poser la question, trop obnubilé par ses propres créanciers.

- Avant de répondre, poursuivit-il sans politesse aucune, je préfère vous prévenir que la salle d’attente est longue. Certaines demandes prennent du temps, voyez ?

Si même les colibris commençaient à attendre quelque chose de lui …


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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Mar 24 Aoû - 4:59



Once upon a dream

Avec @Gregory Hunston
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The pain will drown
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Le colibri est surpris des émotions qui affectent l’homme. Ou plutôt le vampire, maintenant qu’elle y porte attention. Oui, un vampire. La violence des émotions n’est donc pas si étonnante. Les vampires sont toujours si agités… du moins dans leurs pensées. En apparence, c’est possiblement difficile de le savoir, mais certains ne s’en cachent pas. En tout cas, l’esprit de celui-ci ne s’en cachait pas. Vrombissement ? Ah, oui, évidemment. Elle est actuellement un colibri, il est donc tout à fait normal qu’il entende un vrombissement. Agressif. Combatif. Elle apprécie, bien que quelque chose de désespéré pointe dans ses pensées.

- Le vrombissement stupide, tu le fait toi-même, glousse le minuscule colibri, parce que tu t’attends à ce que cet oiseau vrombisse. Ce qui d’ailleurs m’étonne, parce qu’il n’y en a pas, ici, en France. Il n’y en a que dans le nouveau monde. Tu y es déjà allé ? Il semble troublé par la présence de l’oiseau.  Préfère-tu un oiseau plus commun ?

Le colibri se pose sur une surface et ouvre grand le bec. Très grand. Trop grand. Beaucoup trop grand. Tellement grand que l’intérieur de la gorge expulse une masse plumeuse et une Mésange charbonnière sort la tête de son son aile. La mésange s’ébouriffe et lisse ensuite quelques plumes jaunâtre. L’oiseau sautille sur la surface et se perche à la limite de son perchoir.

- La voix, l’apparence, les touches de natures, les chants d’oiseaux, oui, c’était moi, mais comme tu m’as demandé de faire cesser ces artifices, alors je l’ai fait. C’est ton rêve. C’est ce qui m’a attiré ici. Je suis ici, comme tu dis, uniquement parce que tes pensées ont capté mon attention. La mésange onirique l’observe, avec patience et délicatesse. Tu as l’habitude qu’on pénètre ton esprit de force. Tu m’as remarqué tout de suite… personne ne me remarque, habituellement. Tout le monde croit à une rêvasserie, à un souvenir. Pas à une intrusion.

Et pourtant, il ne la rejette pas. Il se méfie, elle le ressent, mais il ne l’éjecte pas de son rêve. C’est bon signe, non ? Il y a peut-être même… n’est-ce pas une pointe de curiosité ? Noyée dans la méfiance, on dirait, mais quand même…

- Tu pourrais me repousser, mais tu ne le fais pas, constate la mésange. Pourquoi ?
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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Dim 5 Sep - 18:06

Once upon a dream"Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre."Il valait mieux pour la mésange qu’elle se détrompât très vite car les limites de Gregory étaient on ne peut plus sensibles. Il connaissait les manèges par cœur. Tous cherchaient toujours à pénétrer ses pensées, son être et à s’en emparer. Peut-être aurait-il dû s’en sentir flatté. En réalité, il était épuisé et suffisamment las pour ne pas expulser cet oiseau aux allures de cauchemar – car disons-le, cette transformation soudaine avait le don de faire naître un sentiment de répulsion. Une part de l’esclave, la plus pitoyable probablement, estimait que la torture et les tourments étaient tout ce qu’il méritait. Un trop maigre prix pour les morts qu’il avait causés. Aussi essayait-il de prendre son mal en patience.

Par ailleurs, l’image de l’oiseau était loin d’être apaisante, bien que familière et issue d’un souvenir des plus anciens. On cherchait à lui vendre des illusions, à le berner pour mieux le manipuler. Prendre une apparence autre que la sienne semblait donc être le meilleur moyen de le rendre méfiant.
L’ancien forçat laissa le volatile jacasser tout en se demandant bien quand celui-ci finirait par se lasser et par conséquent se taire. Malheureusement tout espoir paraissait vain, une fois de plus. Même dans ses rêves.

- Je vous l’ai dit : la file d’attente est longue, répéta-t-il d’une voix morne en venant dissimuler sa tête dans ses bras, eux-mêmes posés sur ses genoux.

Et comme tous les autres, la mésange n’avait pas répondu à la seule question qui comptait vraiment pour lui.

- Parce que vous reviendrez à la charge jusqu’à ce que je cède, répondit l’esclave dans un bâillement à moitié feint. Je vous éjecte et puis quoi ?

Il releva un regard moqueur vers l’oiseau. Ce n’était pas l’envie de lui dire de dégager qui manquait à notre grand bougon.

- Il y a bien longtemps que mon opinion et mes souhaits ne comptent plus. Autant nous épargner cette mascarade ridicule. Ou alors peut-être seriez-vous sensible au « s’il vous plaît » ?

Un sarcasme bien plus qu’une question.

- Je n’ai aucune graine ni miette de pain. Vous vous êtes cogné le bec à la mauvaise porte. Sauf que vous le savez déjà. Alors jacassez autant qu'il vous plaira puis disparaissez ensuite.

Son rictus s’élargit avant que sa tête ne disparaisse de nouveau, incivile.

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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Mer 15 Sep - 5:16



Once upon a dream

Avec @Gregory Hunston
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Bien sûr, plus de temps elle passera dans cet esprit, mieux elle pourra s’imprégner de son esprit. Généralement, ils sont nettement moins alertes. Ils croient vraiment à un simple rêve. C’est tellement utile pour espionner. Les humains sont plus aisément confondus. Mais celui-ci est un vampire. Elle ne s’attendait pas à l’esprit d’un vampire. Il a l’habitude des intrusions et pourtant, il ne la repousse pas. N’est-ce pas un peu contradictoire ? Elle ne sait pas trop quoi en penser, à vrai dire. doit-elle partir ? Doit-elle rester ? Elle croyait que les vampires avaient plus de résistance que celui-ci.

- Et puis rien, dit-elle, mais il poursuit.

Elle ne l'interrompt pas. Il parle. Il semble croire qu’elle est là pour le torturer. Pourquoi l’a-t-il laissé entrer dans sa tête si elle est là pour le torturer ? Apprécie-t-il la torture ? Il ne semble pas… mais il semble plutôt l’accepter comme un inévitable. C’est triste… mais il a tort. Ou du moins, il n’a pas tout à fait raison. Elle n’est pas là pour lui faire du mal. Elle n’est pas là pour le torturer. Elle n’est pas là pour lui tendre un piège. C’est un peu vexant qu’on lui attribue ce genre de méfaits. La mésange se lisse les plumes, un peu courroucée, mais il est vrai que les bêtes traquées ou blessées sont difficiles à atteindre.

- L’oiseau n’a pas besoin de manger. La mésange n’est que ma présence onirique. Je ne suis pas un cauchemar. Je ne me nourris ni de tes pensées ni de tes craintes.

Est-ce ce qu’il craint ? Elle ne sait pas trop. Il semble vouloir l’ignorer. Elle n’aime pas être ignorée. Du moins pas lorsqu’elle se montre. La mésange quitte son perchoir et se pose sur le dessus d’une de ses mains. Elle picore une mèche de ses cheveux.  

- Tu n'es pas très bavard. Mais tu es si seul. Tu as raison, c’est possiblement une mascarade ridicule, mais est-ce que tu as la moindre idée de l’énergie que cela prend pour que je puisse imposer mon apparence à ton esprit ? Tu as refusé mon invitation à pénétrer dans mon esprit en te détournant de la porte. Alors j’ai besoin de temps pour trouver l’énergie nécessaire.

C’est sa faute après tout. Il aurait été plus facile pour Arsiliann de partager s’il avait accepté de passer la porte. Mais de toute évidence, l’esprit de cet homme, ce vampire, était aussi ouvert qu’une clairière. C’est triste de si peu se protéger.

- En quel oiseau veux-tu me voir ? Quel oiseau plane dans tes souvenirs ?

De toute évidence, tant qu’il ne la rejettera pas, elle restera. À moins évidemment qu’elle ait autre chose à faire. Il ne lui a pas dit de partir. Il lui a seulement dit de parler et partir. Mais elle n’a pas envie de parler toute seule. Et elle n’a pas envie de partie. Pas d’elle-même du moins.
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Dernière édition par Arsiliann le Mer 22 Sep - 3:13, édité 1 fois
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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Dim 19 Sep - 12:06

Once upon a dream"Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre."L’imprudence de la mésange bien entêtée atteignait désormais des sommets. Le prendre pour perchoir relevait de l’insolence, de l’irrespect et de l’effronterie. C’était une humiliation à laquelle il ne s’était pas préparé. Par réflexe mais aussi par un réel et profond agacement, il attrapa l’oiseau et resserra ses doigts dessus pour l’emprisonner. Cette fois, on l’entendrait.

- Puisque vous ne semblez pas apte à comprendre mes mots lorsque je me montre patient et calme, laissez-moi le formuler autrement : Je me fous de votre énergie, de votre apparence, de votre invitation ou de vos desseins. Deux choix se présentent à vous. Soit vous me dites enfin ce que vous êtes venue chercher, soit vous sortez de ma tête et me foutez la paix ! gronda-t-il enfin avec hargne.

Les sourcils froncés par la colère, il finit par libérer le volatile de l’étau de sa main. Jamais plus il ne chercherait à se reposer ou à rêvasser, cette leçon lui avait nettement suffi. En outre, il apprendrait à se méfier également des oiseaux à présent. Les Nocturnes, de nos jours, avaient tout de même de drôles de jeux quand bien même celle-ci ne semblait pas lui vouloir de mal. Et peut-être aurait-il été plus poli si elle s’était montrée honnête, moins prompte à essayer de le berner à son tour. Du moins, était-ce ainsi que lui considérait les choses. En outre, il ne savait même pas ce qu’elle était. Azazel, lui, avait au moins le mérite d’être un peu plus franc.

- Alors, vous vous expliquez ou je vous chasse ?

Si tenté qu’il sache comment s’y prendre avec toutes ces abstractions. Gregory n’en était pas friand. Fort heureusement, quand il s’agissait de se défendre ou de se battre, son instinct était suffisamment vivace pour se débrouiller sans qu’il n’ait à réfléchir. Son esprit avait peut-être cédé trop facilement à cause de sa fatigue permanente et des tensions de son corps, mais la sorcière avait tort de croire qu’il ne réagirait pas en cas d’attaque ou de danger réel. Il était un ancien soldat et un lâche qui tenait à la vie plus qu’il ne voulait bien le dire.

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   [Arsiliann & Gregory] Once upon a dream Empty() Mer 22 Sep - 4:01



Once upon a dream

Avec @Gregory Hunston
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Elle s’efforce pourtant d’être amicale et enjouée. Calme et patiente. Sereine et paisible. Mais de toute évidence, le vampire ne l’entend pas de cette oreille. Il la saisit à pleine main.

- CUI !

L’oiseau émet un piaillement de protestation et tente de lui picorer les doigts. Par réflèxe, l’oiseau essaie de se libérer, mais entend tout de même les protestations et les plaintes du vampire. À quelques lieues de là, Arsiliann doit se faire violence pour ne pas s’extirper de sa trance. Elle a mis beaucoup trop d’efforts pour couper le lien dès maintenant. Si elle comprenait exactement ce qu’il veut savoir au juste? Mais elle ressent tout de même sa colère et sa frustration. De toute évidence, elle n’est pas la seule qu’il voudrait écraser sous ses doigts, mais elle semble être la seule à qui il arrive à opposer une résistance. Sans doute parce qu’elle ne semble pas menaçante ? C’est probable. Elle ne cherche pas à le menacer de toute manière.

Dès qu’il relâche l’oiseau, celui-ci agite les ailes frénétiquement et avec tant de désordre qu’il arrive surtout à s’écraser sur le sol. Cette fois-ci, la métamorphose en un autre oiseau ne se fait pas aussi gracieusement que la fois précédente. Le plumâge jaune verdâtre se tord, avant de gonfler pour presque quadrupler de taille avant de se déchirer pour laisse voir un tout nouvel oiseau. Contrariée et offusquée, la pie émet un cri strident avant de se secouer et de battre des ailes pour s’habituer à sa nouvelle dimension. La pie, une fois remise de sa transformation, fonce sur le contrarié et lui picore le tibia avec une farouche détermination. Mais ce n’est que pour évacuer la contrariété. Comme lorsqu’on a sursauté et qu’on peste rageusement juste pour chasser la peur.

- Si tu posais les questions clairement, ce serait plus facile de répondre ! peste-l’oiseau en s’acharnant sur la jambe de son pantalon. Tu m’a demandé ce que je te voulais. J’ai répondu. Je ne te veux rien, c’est ton esprit qui m’a attiré. La pie cesse de le picorer et s’ébouriffe. Et si tu te fiches de mes desseins, pourquoi veux-tu savoir ce que je suis venue chercher ?

Il se contredit et il ne pose pas les bonnes questions. Et il ment, parce que de toute évidence, il ne se fiche pas de ses desseins, sinon il ne lui donnerait pas le choix de partir ou de lui dire ce qu'elle est venue chercher. L’oiseau fait quelques pas aller retour devant le vampire avant de se planter devant lui. Il y a une certaine agitation chez la pie. Sans doute froissée, c’est le cas de le dire.

- Je suis venue espionner ce qui se passe ici, voilà mes desseins. Et ton esprit a détourné le mien en chemin, voilà ce que je suis venue faire ici, siffle l’oiseau avec contrariété.

La pie tourne un oeil vers lui. Un oeil qui ne ressemble pas à celui d’une pie normale. Les pies normales ont les yeux noirs. Celle-ci a les yeux clairs. Le corvidé semble l’observer, l’étudier. L’oiseau semble tenter de lire en lui.

- Tu es agressif, mais tu n’es pas violent, affirme l’oiseau en faisant un pas vers lui. Ni un sadique, ajoute la pie. Tu aurais pu m’écrabouiller entre tes mains. Tu aurais pu me faire mal, mais tu ne l’as pas fait, constate l’oiseau. Je te remercie pour cela, dit l’oiseau en inclinant la tête, sincère. C’est assez perturbant d’être écrabouillé, même en esprit.

L’oiseau semble beaucoup plus calme, plus tranquille. Sans rancune. Arsiliann ne peut pas nécessairement tout comprendre de l’esprit de Gregory, mais elle comprend la réaction. S’il est habitué à ce qu’on force son esprit, il est tout à fait légitime qu’il soit méfiant à son égard. Et pourtant, elle ne lui veut absolument aucun mal. Au contraire.
by Leeyarom°”°
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